L'auteur donne l'exposé de ses observations faites sur des Conulaires ordoviciennes, de leur ontogénie et de la microstructure de leur test. Pour la première fois depuis les découvertes faites par Ruedemann (1896, 1898) ont été trouvées plusieurs thèques des Conulaires jeunes et on a pu mettre en évidence la diversité de leur morphologie, ainsi que la présence fréquente chez elles d'épines creuses. Pour la première fois aussi on a pu constater la présence des pores dans le test. L'analyse de la microstructure du test conduit l'auteur à admettre que celui-ci devait être sécrété à l'intérieur du tégument. L'étude des "tubercules perforés",observés il y a un siècle par Barrande, auxquels l'auteur applique ici le nom des choanophymes, fait supposer la présence chez les Conulaires d'organes spéciaux de sens. Après avoir fait une revue critique de différentes hypothèses, concernant la position des Conulaires dans le système zoologique, l'auteur arrive à la conclusion que ces animaux fossiles représentaient un embranchement à part, n'ayant aucune liaison phylétique directe avec les autres embranchements connus.